LES LIEUX REMARQUABLES

• L’ÉGLISE SAINT-PRIX

Située au cœur du centre-bourg, notre Église a été bâtie au XIIème siècle. Après de nombreuses modifications au cours du temps, sa grande qualité architecturale lui vaut d’être inscrite aux Monuments Historiques depuis 1926.

Une Église liée à l’histoire de la Ville

L’Église de Saint-Prix est située au cœur du centre-bourg médiéval. Elle a été bâtie au XIIe siècle à l’emplacement d’un édifice antérieur du XIème siècle.  Après de nombreuses modifications au cours des siècles, sa grande qualité architecturale fait d’elle un monument important de la vallée de Montmorency.

L’Église Saint-Prix, inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques depuis 1926, a déjà fait l’objet de plusieurs restaurations. Des parties de la toiture ont été reprises en 2001 et 2004 avec une consolidation de la charpente. Des retables et une Piéta, classés au titre des Monuments historiques, ont été restaurés en 2001. Les abords de l’église ont été restaurés en 2012 pour mieux mettre en valeur le monument et l’inscrire dans son environnement historique.

Dans le cadre de la réhabilitation de l’ensemble de l’église du Vieux Village de Saint-Prix, le mobilier d’art, dont certains objets sont classés ou inscrits à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques, fait également l’objet d’une restauration.

Inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques depuis 1926

Les œuvres de l’église du Vieux-Village de Saint-Prix s’étendent du XVIe au XIXe siècle. Un mobilier particulièrement riche qui méritait d’être restauré. Attaqué par les insectes xylophages et les champignons, le mobilier de l’église (maître Autel, retable, tabernacle, mobilier, soclage, boiserie, statuaire, etc.) ces œuvres d’art risquaient de disparaître.

En lançant le programme de restauration de l’église du vieux-village, la Ville de Saint-Prix a pour objectifs de :
• Sauver de la destruction du temps les œuvres représentant trois siècles d’arts religieux.
• Mettre en valeur l’Église et le vieux bourg médiéval, berceau historique de la ville.
• Développer l’attrait de ce lieu auprès des habitants de Saint-Prix comme du Val d’Oise.

Restauration de l’Autel et du Retable de la Vierge

Soucieuse de préserver son patrimoine, la ville de Saint-Prix a lancé en novembre 2020, la restauration de l’autel et du retable de la Vierge de l’église Saint-Germain, situé en plein cœur du Vieux Village. Fortement endommagés par les outrages du temps, les éléments datant de la fin du XVIIe siècle ont été confiés aux compagnons menuisiers des Ateliers de la Chapelle, ainsi qu’à la société Arthema, spécialisée dans la restauration d’œuvres d’art.

Découvrez les différentes étapes de ce travail d’orfèvre en 4 vidéos, postées sur notre chaîne Youtube :

Partie 1 : Les prémices
Lydie Patonnier, restauratrice de peintures murales et d’objets d’art pour la société Arthema, explique les différentes prémices de restauration avec le transport, les techniques de consolidation, la protection des écaillages, recouvrement des lacunes…
–> https://youtu.be/HYYjMx1An4c

Partie 2 : La dépose
Dominique Bienaimé, chef de projets pour les Ateliers de La Chapelle, en charge des menuiseries et ébénisteries autour de l’autel et du retable de la Vierge, relate les temps forts de la restauration en atelier.
–> https://youtu.be/HYrzwg6nWB4

Partie 3 : La repose
Dominique Bienaimé, chef de projets pour les Ateliers de La Chapelle, détaille la suite des opérations avec la restauration des panneaux latéraux, la remise en place des gradins, le sauvetage des façades…
–> https://youtu.be/REMFY3wRCRg

Partie 4 : Le résultat final
Ludovic Loreau, gérant de l’atelier de restauration de la société Arthema, évoque les étapes finales de la restauration avec la pose d’une couche picturale sur la partie bois et faux-bois, la fixation et le nettoyage des tableaux, la restitution du panneau, le nettoyage de la statue…
–> https://youtu.be/6JyhI8Se-EE

Pour aller plus loin dans la découverte de l’Église, lisez l’article paru dans le Petit Saint-Prissiens n°7 – Septembre 2021 ici

Visites guidées de l’église tous les dimanches !

L’histoire de l’église de Saint-Prix porte en elle le poids des siècles et transmet un patrimoine unique qu’il est primordial de préserver. Jadis romane, elle a connu de nombreuses transformations en devenant gothique lors de sa reconstruction en 1220, puis en adoptant le style Renaissance au XVIe siècle…
Du 15 septembre au 3 novembre 2024, tous les dimanches de 10h à 17h, une conférencière vous invite à percer le mystère ou redécouvrir les secrets de notre église, qui selle l’attachement viscéral de notre commune à son Histoire et son désir de la transmettre.
Entrée libre et gratuite

Restaurer l’église de Saint-Prix, c’est conserver la mémoire de l’histoire d’une petite commune !

Le Projet: Restaurer l’église Saint-Germain de Saint-Prix

Reconnue pour son caractère pittoresque dans la vallée de Montmorency, la Commune de Saint-Prix attache une importance toute particulière à la sauvegarde et à la restauration de son patrimoine. En effet, l’église fait régulièrement l’objet de travaux de réparation. Des parties de la toiture ont été reprises en 2001 et une consolidation de la charpente a également été réalisée en 2004. Des retables et une Piéta, classés au titre des Monuments Historiques, ont également été restaurés en 2001. Actuellement, dans le cadre de ces importants travaux de rénovation de l’église, inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques depuis 1926, la Commune souhaite accompagner ce programme par la réalisation de travaux annexes comprenant le retable majeur de l’église.

Un véritable lieu de mémoire

Au XIe siècle, l’église de Saint-Prix, nommée autrefois l’église de Thor, ne comprend qu’une nef et qu’un clocher. En 1278, Jean de Thor, trésorier de l’Ordre du Temple à Paris, fait un don au Prieuré Noir des reliques de Saint-Prix, reliques de l’évêque guérisseur de Clermont, assassiné en 674. Celles-ci sont parées de vertus de guérisons miraculeuses. Ce don s’avère décisif pour l’église et pour la ville elle-même. Au XVème siècle, sous l’affluence des pèlerins, l’église de Thor sera connu sous le nom d’église de Saint-Prix. Devenue insuffisante en superficie, l’église est alors agrandie : aux XVe et XVIe siècles, on construit la sacristie, puis au XVIIe siècle, on réalise une extension du chœur et des collatéraux. A partir du XVIème siècle, l’église est également dédiée à Saint-Fiacre, Saint guérisseur, patron des jardiniers. Au fur et à mesure à cause l’abandon des pèlerinages, l’église tombe progressivement en désuétude. Au XIXème siècle, menacée de ruine, elle est provisoirement fermée pour restauration.

 

• LE CHÂTEAU DE LA CHASSE

Au IXème siècle, l’historien de Charlemagne, faisait mention d’un Castellum de Chassia, décrit comme un château-fort imprenable. Il semble que l’édifice actuel ait été construit au début du XIIIème siècle par celui qui deviendra plus tard le connétable Mathieu II de Montmorency dit le Grand.

Situé au coeur de la forêt domaniale de Montmorency sur le territoire de Saint-Prix, le Château de la Chasse, qui s’appelait à l’origine Chasse Mornay, est inscrit aux Monuments Historiques depuis 1933. Acquis par l’État en 1973, il est ensuite confié à l’ONF pour sa restauration dès 1980.

De nos jours, il ne se visite plus mais son rez-de-chaussée est aménagé afin d’accueillir des groupes scolaires ou des expositions temporaires. Deux sentiers pédagogiques sont proposés à son départ : le premier sur l’écologie forestière, le second sur les techniques sylvicoles.

Pour aller plus loin dans la découverte du Château de la chasse :

• LE CHÂTEAU DE LA TERRASSE

« Connaissez-vous sur la colline / Qui joint Montlignon à Saint-Leu, / Une terrasse qui s’incline / Entre un bois sombre et le ciel bleu ? » s’exprimait Victor Hugo au Livre IV des Contemplations. Le célèbre auteur romantique passa de nombreux été à Saint-Prix, au château de la Terrasse situé au 2 rue Auguste Rey, jusqu’aux années 1840. La résidence a gardé l’aspect qui était le sien à la fin du XIXème siècle. Reconstruite sous l’Ancien Régime, sur l’emplacement d’une demeure datant de la fin du XVIème siècle, elle aurait eu ses jardins dessinés par Le Nôtre.

En savoir plus sur la présence de Victor Hugo à Saint-Prix : http://www.valmorency.fr/15.html#sdfootnote1sym

• LA FONTAINE AUX PÈLERINS

Abritant la statue de Saint-Pry, évêque de Clermont, dont les reliques ont été offertes à l’église en 1278 par Jean, trésorier du temple à Paris et originaire du village, celle que l’on surnomme désormais la Fontaine aux Pèlerins possède des origines médiévales datant de 1300.

Liée au pèlerinage qui se développa à partir du XVe siècle autour des reliques de Saint-Prix, célèbres pour leur don de guérison aux malades, la fontaine contribua à la prospérité de notre ville. C’est dans son eau, que tous les ans au mois de juillet, on avait coutume de plonger, trois fois de suite, la tête des infirmes. Parmi eux, François 1er y a effectué plusieurs visites, espérant la guérison de son fils aîné, le dauphin de France.

Restaurée en 1872 par Julien Ponsin, architecte à Montmorency, puis de nouveau en 1999, sa remise en état a permis aux archéologues de retrouver de la céramique flammée du XIIIème siècle, confirmant ainsi son origine médiévale.

• L’ANCIEN PRESBYTÈRE

Il jouxte l’église au sud. Il est installé dans une forte pente et est reconnaissable par la silhouette de son toit à quatre pentes en tuiles plates, monté sur une charpente du XVIIème siècle. Dans les années 1980, des fouilles archéologiques ont mis en évidence une vaste cave profonde, couverte de six croisées d’ogives et arcs doubleaux, construite au XIIème siècle et restaurée au XVème siècle.

• LE TEMPLE DE L’AMOUR

Figurant sur le plan Loiret de 1783, le temple de l’Amour et sa fontaine, avec sa vasque oblongue enserrée dans un escalier en fer à cheval, faisaient à l’origine partie du domaine du château de Rubelles, du nom d’une famille seigneuriale vivant au Moyen-Âge. Il fut démoli en 1791 par son nouveau propriétaire Jean-Baptiste Dumangin, professeur à la faculté de médecine. Le temple de l’Amour et sa fontaine ont heureusement été sauvegardés puis transférés au 20ème siècle dans l’allée des Érables.

• LA MAISON MASSABIELLE

La ferme de Saint-Prix était la propriété des Célestins de Paris de 1520 à 1778. En 1791, un certain Jean Mauduit Larive acquiert la propriété, la fait raser, et construit à sa place une grande propriété connue sous le nom de Château de la Ferme. Aujourd’hui, il est plus connu sous le nom de Massabielle. 

Les vitraux de la chapelle de la Maison Massabielle

Réalisés par le célèbre maître-verrier Raphaël Lardeur, les vitraux de Massabielle suscitent l’émotion des visiteurs au premier coup d’œil. Délaissant la technique classique de peinture sur verre, l’artiste a ressuscité une méthode médiévale donnant l’aspect d’une mosaïque morcelée dans laquelle le plomb dessine des lignes.

Né le 19 décembre 1890 à Neuville-sur-Escaut, Raphaël Lardeur est promu Chevalier de la Légion d’Honneur dans la section Beaux-Arts à l’âge de 44 ans. Spécialisé dans la reconstruction des églises françaises d’après-guerre, il compte à son palmarès celles de Soissons, Appilly, Amiens, Paris, Passy, Valenciennes, Ivry-sur-Seine, ou encore la Basilique-Cathédrale Saint-Michel de Sherbrooke au Canada et le Château du Coudray en Mayenne.

Sa créativité et sa poésie offrent à la chapelle de majestueuses et colorées scènes qui invitent à la réflexion. Parmi elles, « Mater Tua » qui évoque le calvaire du Christ en croix avec Marie-Madeleine à ses pieds et « Mater Dei » qui représente La Vierge Marie regardant son fils.

• LA TOUR DU PLUMET

Située en forêt domaniale de Montmorency, la majestueuse Tour du Plumet est l’héritage patrimonial d’un passé glorieux. Elle est érigée en 1863 par le Baron Joseph Louis Léopold Double, descendant d’une famille de noblesse de robe, élève de l’École Polytechnique puis officier d’artillerie, héritier par son mariage du Château des Vendôme. Cette bâtisse nourrit son désir d’agrandir et embellir son domaine dans le style Second Empire.

Désirant constituer un fief digne de sa fortune, le richissime homme de 32 ans achète ainsi aux successeurs de la Baronne de Feuchères les bois situés sur la commune de Saint-Prix. Il y aménage notamment trois tours, dont celle du Plumet, seule vestige du passé. Située route des Parquets, au coeur du massif forestier, construite en meulière, en grès et en brique, d’une hauteur de 22 mètres, cette dernière était une fabrique destinée à servir de relais de chasse au lieu-dit « Le Grand Plumet », sur le domaine du Château Double, anciennement appelé Château des Vendôme ou Château de Saint-Prix.

Restaurée en 1998 par France Telecom à la suite de l’installation de son antenne relais à son sommet, la tour du Plumet est l’un des plus beaux édifices historiques de notre patrimoine.

• LE CIMETIÈRE BOSC

Le cimetière Bosc est inscrit au titre des Monuments Historiques en 1933. Il est noyé dans la végétation de la forêt de Montmorency. Dans cet enclos situé sur un promontoire, reposent Louis Augustin Guillaume Bosc (1759-1828), sa femme Suzanne (1777-1846), sa fille A. M. Beljame (1809-1897) ainsi que plusieurs de ses parents. Passionné d’histoire naturelle, de minéralogie et de botanique il fut élève du Jardin royal des plantes où il suivait les cours de Jussieu, il y fit transférer 203 variétés d’arbres fruitiers en 1792 sauvant ainsi l’avenir de l’arboriculture française.

Bosc est l’auteur de nombreux ouvrages spécialisés : « Mémoire sur les araignées de la forêt de Montmorency » en 1793, « l’Histoire naturelle des vers » en 1800, « l’Encyclopédie méthodique de l’agriculture » en 1811.

Il devient donc professeur de culture au jardin des Plantes à la mort d’André Thouin et découvre la forêt de Montmorency en 1780, lors de ses herborisations dans le vallon du château de la Chasse en compagnie de ses élèves. Il s’installe en 1792 à Sainte Radegonde près du château de la Chasse.